Les 7 péchés capitaux du couple

Les pièges de la relation

7 pechers capitaux du couple

1- Donner des conseils, proposer des solutions

La meilleure intention du monde peut être fatale.
Méfiez vous de votre ingéniosité.
Ecoutez d’abord, montrez que vous avez compris et vérifiez que c’est exactement ça.
La blessure peut être le problème. En tout cas, la blessure peut être le problème à prendre en compte avant de chercher des solutions pour ce qui a posé problème.
Cela est vrai dans un nombre important de situations. "il/elle m'a dit : tu devrais... au lieu de m'écouter".

2- Juger, émettre un jugement sur l’autre

C’est se mettre en position « au dessus » plutôt que « avec ».
Donner son point de vue, c’est autre chose.
Penser que ce que je ressens c’est ce que l’autre a voulu que je ressente, le bon comme le mauvais « il l'a fait exprès pour me faire mal ».
Collusion entre l’intentionnalité et le vécu.

3- Parler sans écouter l’impact de ce que je dis, sans prendre en compte la manière dont l’autre ressent ce que je dis, ou réagit

Manière de se mettre à distance sans en avoir l’air.
Ne pas risquer de se laisser toucher ni de percevoir que j’ai touché l’autre.
Oser blesser l’autre sans en payer les conséquences.

Au lieu d'anticiper comment l'autre ressentira mes paroles et y réagira.

4- Etre absent sur un canal relationnel :

Elan affectif
Sexualité
Connivence
Aide / soutien
Joie, rires, gaîté, légèreté relationnelle en même temps qu’imprégnation.
Partage de projets, de perspectives (court, moyen terme)

Un blanc s’installe…

5- Emettre des reproches plus souvent que des commentaires positifs explicites

Pointer ce qui ne va pas sans dire ce qui va.
Se sentir heurté par tout ce qui ne va pas, même sans le dire. Mimiques de désapprobation, d'énervement sans l'exprimer verbalement.
Prendre référence sur le barème intérieur plutôt que prendre perspective sur le barème relationnel.

Le "tu ne fais  / dis jamais"... Au lieu de "j'aimerais que tu..."

6- Ne pas oser dire

De peur de blesser ou d’aggraver la situation
Se sentir ligoté(e)
Espérer que l’autre comprendra tout seul
Vouloir protéger le lien au détriment de soi ou de l’autre, au lieu de protéger le lien, pour soi et pour l’autre.

7- Vouloir avoir raison, forcer l’autre à « comprendre »

"tu sais bien que..., pourtant..."  c'est chercher à ramener l'autre à sa propre vérité, sans avoir au préalable pris le temps d'écouter la sienne.

Le chemin inverse est plus facile  : écouter la vision de l'autre (vraiment, empathiquement, pas par stratégie) et dire la sienne ensuite.

« On ne peut pas avoir raison et être en relation en même temps » (Anonyme)

 

 

 

Couples en souffrance, problèmes de couple : la thérapie de couple avec l'approche RE comme perspective 

thérape de couple à Marseille
NB. Le couple c'est 2 personnes quelque soit le mode relationnel de ces personnes : couple conjugal, marié ou pas et quelle que soit la durée de la relation (de quelques mois à 50 ans et plus), mais aussi un parent avec un enfant grand adolescent ou adulte, 2 amis, collègues, etc. 

En crise de fonctionnement, en crise du lien, en perte de sens ?

- Passer de la fusion à l’intimité se fait au travers de crises successives plus ou moins visibles et partagées. C'est le développement "classique" d'une relation. Et chaque étape a ses difficultés, ses pièges. Avec des risques, tels que l'ennnui, l'inconfort, l'irritation, la jalousie, la dépendance.

- Des situations (ex : familles recomposées, présence d'un parent, habitat, travail...)  , des événements (naissance d'un enfant, départ en retraite, liaison, perte d'emploi...)  peuvent parasiter douloureusement la relation jusqu'à la rendre infernale.

Toute crise a son sens. Elle est aussi signal d’alerte...et amorce de solution (on ne peut pas continuer comme ça !).

Il n’y a pas que le béton qui a besoin de joint de dilatation pour ne pas craquer. La relation aussi a besoin de pouvoir évoluer et d’avoir des espaces de mobilité. La thérapie de couple peut contribuer à mettre en place ces espaces.

Les crises font partie de ces joints de dilatation.
Ignorer les décalages d’évolution c’est risquer une crise majeure trop tardive pour éviter les blessures. 
La question est alors de trouver la manière de se réajuster... et si cela a un sens. ET de "panser les blessures", restaurer la relation.

La thérapie de couple pour améliorer ses relations

Entendre l’autre et se sentir entendu dans un contexte sécurisé et sécurisant.
Dire de manière à ce que l’autre puisse écouter. Avoir des guides concrets pour ce faire.
Construire ensemble les issues.
Retrouver confiance, en soi, en l’autre, en la relation.
Retrouver l’élan d’être. Et d’être ensemble. Restaurer l’intimité.

C’est un travail qui a été bien souvent proposé individuellement, et qui pourtant se fait plus facilement et plus rapidement en duo, en couple, selon mon expérience.

Nous utiliserons ensemble la Méthode RE® dans la thérapie de couple lorsque ce sera adapté à la situation. C’est à dire lorsque le lien, même malmené, voire endommagé, fragile, existe encore.
En séance individuelle avec le couple et/ou en stage.

Nous l’utiliserons en 8-12 séances lorsque nous disposons du temps nécessaire pour cela (3 à 5 mois), ou sous une forme brève, lorsqu’il y a un problème à résoudre très rapidement (1 à 4 séances, soit entre 1 et 3 semaines).

NB : l’effet de cette thérapie de couple commence à être ressenti dès la 1re séance.

 

 

 

 

Les Entretiens thérapeutiques et Psychothérapie

Les artisans dans leurs interventions font en sorte que "ça fonctionne" (marche, tienne debout, remplisse ses fonctions, s'intègre... et apporte satisfaction). NB je parle des artisans, mais c'est vrai pour toute personne qui travaille.... qui vit ?!  

La thérapie telle que je la perçois c'est accompagner les personnes pour que "ça fonctionne" dans le  la relation de soi à soi, de soi à l’autre et aux autres, au monde, au sens... les sentiments, pensées, projets, mise en œuvre, "l'âme", l'encrage, s'ouvrir un futur tentant...

Pour que vogue le navire et son capitaine avec.

Le conflit intérieur,  le déchirement entre soi et une personne ou d’autres personnes, c'est très lourd à porter. Cela se traduit par des sentiments douloureux voire dévastateurs, si difficiles à gérer, dont la perte de sens. Et  peut se traduire dans le corps aussi. 

"Péter un câble" —expression populaire— signifie ne plus pouvoir avancer. 

Le projet est de trouver - retrouver cohérence et capacité à fonctionner seul et avec d'autres, les autres : élan, sérénité, paix. La joie en prime. Et que cela fasse sens.

"Que demain je puisse me lever et... (à vous de dire)".                                                                               

 "Écoute moi, j'ai des choses à me dire"   (paroles d'anonyme)    

 

Le premier entretien  nous permettra de vérifier la pertinence à faire ce chemin ensemble. J'entendrai ce qui est difficile pour vous, vos "ressources" personnelles et relationnelles, ce que vous recherchez, afin d'envisager la façon de travailler — certaines techniques étant plus appropriées que d’autres. Vous pourrez percevoir si vous vous sentez en confiance pour avancer dans cette démarche avec moi. Je vous proposerai, vous direz.

Thérapie individuelle: pour la personne ou le couple. Séances individuelles à durée variable (50' pour une personne, 1h30 ou 2h pour le couple). 

Thérapie brève : L'indication de cette forme de thérapie est "un problème concret, précis" à résoudre. Ce travail demande 1 à 5 séances.  Attention ! un problème précis peut en cacher un autre. Nous le découvrirons rapidement ensemble. 

Rappelez-vous que pour se sentir bien chez soi et en soi, il n'est pas forcément nécessaire de déménager !

Parfois il suffit de changer un meuble de place, parfois repeindre une pièce, ou rajouter des coussins sur le canapé.... 

 

En vie et envie, ça va ensemble…

"Eduquée dans la culture du « une femme s'occupe de la maison et ne travaille pas... sinon par plaisir », je l'ai ressenti pendant un certain temps comme discriminatoire et contraignant. Aujourd’hui, je peux dire que pour moi c’est extrêmement libératoire.

Au début de ma vie professionnelle, durant une quinzaine d’année j'ai travaillé à temps partiel, prenant grand plaisir à élever mes enfants, puis je me suis mise à travailler plus, beaucoup plus et même énormément!

Me reste cette notion, privilégiée, d’être dans le travail avec plaisir. Cela teinte le choix de mes activités, ainsi que ma façon de fonctionner professionnellement et il me semble que cet élan est perceptible.

L’étendue de mon activité professionnelle m’a permis d’établir des passerelles entre les différents champs et ainsi d’enrichir ma pratique et la consolider. Cela me permet d’intervenir dans des situations complexes où une multi compétence est bienvenue.

Je ne donne pas de solutions, j'aide à percevoir des moyens accessibles et à mettre en oeuvre.