Lectures...

Même les plaies anciennes se soignent dans le présent.
Qu’elles soient physiques ou morales, psychologiques...
C’est aujourd’hui que se fait et défait l’événement.


Renouer avec l’émotion soujacente à la rancœur.
Sans faillir.
S’aimer plus que la haine de (dans ?) ce qu’il s’est passé.


Arriver à nouveau à s’entendre. A s’entendre soi même. Pas seulement s’entendre avec soi même. Pas seulement s’entendre avec l’autre, les autres.
Par delà tout compromis pour la paix, écouter ce que soi (soi-même) dit, claironne dans le silence.


Et si être déprimé c’était une manière feutrée d’étouffer sa gaité,
De conjurer le sort, de préserver le bonheur, d’offrir moins de prise à l’adversité, de camoufler son magot, d’emmerder les autres... et soi même,
Comme une absence d’éducation à vivre, un négation du développement, un arrêt de l’envol.
Une manière de figer les choses, d’incruster la salissure à ne plus pouvoir l’enlever.


L’En-Vie

En Vie et Envie, ça va ensemble.
Vous en manquez, vous avez peur de la perdre ou de l’endommager (la vie, l’envie...)
La vie restreinte est douloureuse
Cela semble être un tel poids

Et pourtant, de petites choses peuvent apporter de grands changements.
Tout de suite.
Parfois en quelques mois ou quelques jours
Parfois à l’instant.

Le regard fixé par la peur, la douleur, la colère, le désespoir, empêche de voir ce qu’il y a et qui permettrait d’échapper à ce qui paraît comme un funeste destin (Racine l’a clairement exprimé).

Un complément de regard peut être une aide simple, non contraignante à voir plus large, à entendre d’autres musiques, à sentir les possibilités d’issue.

Et que renaisse l’élan.